Corps sonores est un projet interdisciplinaire alliant danse et musique contemporaine.

 

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Crédit photo: Sara Hanley et Dominic Morissette
Intervenants
Artiste(s)-Pédagogue(s)
Participant.e.s

Des élèves malentendants de l’école Saint-Jude et entendants de l’école du Curé-Lequin

Enseignante en danse: Sophie Labonté

Collaborateur.trice

Sophie Labonté (Enseignante en danse)
Dominic Morissette (photographe)
Jonathan Goulet (compositeur)

Ministère de l'Éducation et de l'enseignement supérieur

École Saint-Jude (CSSMV)
École du Curé-Lequin (CSSMV)

Groupe en mauve sous l'image

Cette expérimentation artistique a permis la rencontre et l’échange entre la chorégraphe Sara Hanley, le compositeur Jonathan Goulet, le danseur professionnel malentendant Caï Glover et des élèves malentendants de l’école Saint-Jude et entendants de l’école du Curé-Lequin.

Quatre groupes mixtes (entendants et malentendants) ont été formés pour les ateliers. Artistes et élèves ont collaboré à la création d’une chorégraphie et d’une composition musicale. Sara Hanley a transmis les principes de base d’une création collective ainsi que des notions de la danse contemporaine. Elle a été assistée par l’enseignante en danse, Sophie Labonté.

Les ateliers se déclinaient en deux volets complémentaires :
-    La notion de vibrations du corps provoqués par un retour tactile du son;
-    La transposition en mouvements dansés des concepts intrinsèques au son ou à la musique tels la durée, le tempo et le mouvement mélodique.

Le danseur malentendant Caï Glover est venu partager son expérience personnelle du mouvement, sa relation avec la musique et les stratégies qu’il a développées au fil des ans pour danser au sein d’un groupe de danseurs professionnels.

En parallèle aux ateliers, Sara Hanley a produit une chorégraphie originale inspirée de son expérience à l’école.
En considérant que tous nos sens sont en fait une extension du sens du toucher par leur composition cutanée, le son serait palpable. Basé sur cette prémisse, Sara Hanley a développé un langage chorégraphique issu des expériences de différentes fréquences vibratoires provoquées entre autres par des haut-parleurs miniatures en contact avec le corps lui-même à partir d’un travail de voix et de souffle.

La chorégraphie créée avec les élèves et celle de Sara Hanley a été accompagnée de pièces musicales créées par Jonathan Goulet. Elles ont été présentées au public à la fin de la résidence.